Les Ecrins de Jean Marc Rochette. Les Etages Editions 🟩🟩🟩🟩🟩

Les Ecrins

Jean Marc Rochette

Les Etage Editions

ISBN : 978-2-9577129-8-4 Novembre 2025

202 pages

Le 21 juin 2024, une crue exceptionnelle du torrent des Etançons détruit en grande partie le village de la Bérarde en Isère. Au-dessus de ce village se situe le hameau des Étages où vit maintenant Jean-Marc Rochette. C’est dans ce hameau , à 1 800 m d’altitude, que s’est retiré l’auteur de Les Écrins.

Jean-Marc Rochette a beaucoup dessiné sur la montagne et son environnement : Ailefroide altitude 3 954m, le loupLa dernière Reine.

Retiré à La Bérarde, Jean-Marc Rochette nous emmène au fin fond de ses montagnes pour un voyage de l’âme.

Les Écrins est un recueil d’aquarelles et de lavis qu’a réalisé Jean-Marc Rochette entre 2017 et 2025. Il a parcouru la vallée du Vénéon, et les sommets de l’Oisans et des Écrins pour nous restituer un patchwork de couleurs, de nuages et de sommets d’une magnifique texture.

Il a classé l’ensemble de ses ressentis et émotions picturales en thèmes très parlants : dernières frontières, chercher sa limite, miroirs d’altitudes, respiration, au-dessus des sommets,

Et de rentrer dans ses à-plats de bleu, de blanc, de rouge. Et de se lover dans ce massif des Écrins. Et de craindre la force de la motagne. Et de se fondre dans ce monde minéral .

C’est un recueil d’aquarelles et de lavis qui invite à la méditation et à la beauté. Comment ne pas être touché par un lever de lune sur le Dôme de Neige et la profondeur des sentiments qu’il dégage

« Partout le silence, entrecoupé seulement par le grondement des avalanches et le rugissement des tempêtes. Un silence si profond que l’on distingue le battement de son propre coeur » (page 32).

Ce n’est pas une chronique que méritérai ce livre mais seulement le regard porté sur ces aquarelles et lavis.

J’ai déjà trop parlé.

Jean-Marc Rochette, né le 23 avril 1956 à Baden-Baden (Allemagne), est un peintre, un sculpteur, un illustrateur, un écrivain, et un auteur de bande dessinée français.

Il est connu pour être le co-créateur des séries Edmond le cochon, en 1979, et Le Transperceneige, à partir de 1982, ainsi que le créateur de la trilogie Ailefroide, altitude 3954 en 2018, Le Loup en 2019, La Dernière Reine en 2022.

Le Jour avant le bonheur d’après Erri de Luca. Tronchet et Durieux . Futuropolis. 🟩🟩🟩🟩◼️

Le jour avant le bonheur d’après Erri de Luca

Didier Tronchet et Christian Durieux

Futuropolis

ISBN :978-2-75484-196-2 Août 2025

80 pages

Le jour avant le bonheur est un roman graphique éponyme du livre d’Erri de Luca. Les auteurs du roman graphique Didier Tronchet et Christian Durieux ont joliment servi la poésie et l’état d’esprit d’Erri de Luca.

Ce roman graphique de transmission lové au coeur de Naples oscille entre douceur, bienveillance et force.

Dans l’immédiate après-guerre, un jeune orphelin vit dans un bas quartier de Naples, sous la protection d’un concierge, don Gaetano. Gaetono est capable de lire dans la pensée des gens et sait que le jeune orphelin est bouleversé par la figure d’une jeune fille aperçue derrière une fenêtre au troisième étage.

Quand la jeune fille revient des années plus tard, Erri le jeune orphelin aura plus que jamais besoin de l’aide de Don Gaetano.

A travers un dessin fluide, teinté de mélancolie, Didier Tronchet et Christian Durieux nous transportent dans un monde d’ombre et de soleil, afin d’atteindre avec Erri le jour avant le bonheur. C’est un parcours initiatique à l’image d’Eric de Luca : tendre, mystérieux et libérateur.

Didier Vasseurdit Tronchet, est un dessinateur et scénariste de bandes dessinées français, né le 29 septembre 1958 à Béthune.

Il est surtout connu pour avoir lancé deux séries d’humour noir durant les années 1980, Raymond Calbuth, puis Jean-Claude Tergal. Durant les décennies suivantes, il signe plusieurs romans graphiques et collabore avec différents dessinateurs dans des registres plus dramatiques.

Christian Durieux est né en 1965 à Bruxelles et vit aujourd’hui près de Bordeaux.

La passion pour l’image, son goût pour les mots et les histoires ont amené Christian Durieux très tôt à la bande dessinée. Quelques planches publiées dans le magazine Tintin Reporter, une série de travaux d’illustration et de publicité lui servent d’apprentissage.

Celle-qui-sait-les-herbes de marc Graciano. Le Tripode. 🟩🟩◼️◼️◼️

Celle-qui-sait-les-herbes

Marc Graciano

Le Tripode

ISBN :  978-2-37055-467-3 Août 2025

150 pages

Lecture et impression contrastées pour la lecture du dernier livre de Marc GracianoCelle-qui-sait-les-herbes.

Le sujet avait retenu mon attention : des temps immémoriaux, sûrement des territoires arctiques et une vieille chamane, Celle-qui-sait-les-herbes, qui veut transmettre son savoir à un disciple lors d’un grand voyage initiatique.

L’écriture, les longues phrases, le choix des mots, la méticulosité des descriptions m’ont dans un premier temps entraîné dans ses atmosphères arctique et chamanique. Et puis la lecture, le choix des mots sont devenus un exercice de style. L’histoire de transmission et le voyage se perdaient petit à petit derrière le vocabulaire très recherché, la circonlocution des phrases et l’emploi constant des conjonctions de coordination. À cela s’ajoutait un manque d’émotion et d’empathie autour des personnages.

Et toutes ces impressions mitigées se sont concentrées sur la fin du livre. Une fin du livre très rapide avec le besoin d’expliquer. Mais pourquoi vouloir expliquer des ressentis, une transmission. Le sentiment que l’auteur pense que ces lecteurs manquent d’intelligence du cœur et d’émotion. et de repenser qu’effectivement le livre de Marc Graciano est un exercice de style.

Déception.

Marc Graciano est un écrivain français né en Dordogne le 14 février 1966. Marc Graciano publie en 2013 son premier roman, Liberté dans la montagne, en lequel Fabienne Pascaud voit « un texte envoûtant comme une hypnotique litanie, toute de mots rares et vieux, de répétitions et d’énigmes, de merveilleux et d’effroi ».

À propos de son deuxième roman, Une forêt profonde et bleue, Thomas Stélandre note dans Le Nouveau Magazine littéraire : « On ne sait si on est parachuté au Moyen Âge ou dans un monde mythique, mais l’on est d’emblée saisi par la beauté de décors sauvages et un défilé de scènes sans dialogues, décrites avec un soin extrême »

Chagrin d’un chant inachevé de François-Henri Désérable. Gallimard. 🟩🟩🟩◼️◼️

Chagrin d’un chant inachevé

François-Henri Désérable

Gallimard

978-2-07079-236-8 Avril 2025

196 pages

François-Henri Désérable est un écrivain voyageur. Les planisphères de son enfance lui ont ouvert les portes du monde et de l’aventure. Avant de nous narrer son périple en Iran avec l’usure du monde, il avait déjà usé ces chaussures en 2017 sur la route de Che Guevara en Amérique latine en 1951 et 1952.
C’est le point de départ initial de ce récit : Chagrin d’un chant inachevé, qu’il emprunte à un poète turc, Nazim Hikmet
« Et je n’emporterai dans ma tombe
Que le chagrin d’un roman inachevé. »
Durant tout le récit et le voyage, nous serons accompagnés d’artistes, d’écrivains, passant de Neruda à Rimbaud, BalzacFrida Kahlo et plus près de nous Miguel Bonnefoy et l’évocation d’une résidence d’écriture chez Julien Gracq.
François-Henri Désérable a voulu mettre ses pieds sur la route du Che Guevara et de Granados. Plus avance le récit et plus la route se fait brumeuse. Cette route devient un prétexte à un road trip joyeux, iconoclaste avec des rencontres improbables.
L’auteur nous captive par une écriture proche de l’oral et teintée d’un humour potache qui tranche avec les contrées traversées. Cela n’empêche pas d’être face à la pauvreté, la violence et ce que dénonçait Che Guevara en 1952 est toujours d’actualité.
Entre digressions et réalité François-Henri Désérable nous partage un carnet de voyages. Il ne faut pas attendre de ce livre un traité sur Che Guevara ou une analyse politique. le carnet de voyage a une utilité : nous faire rêver et nous donner envie.

Fils d’un joueur de hockey sur glace devenu directeur d’un service de médecine du travail et d’une secrétaire à la Croix-Rouge, François-Henri Désérable passe l’essentiel de son enfance et de son adolescence à Amiens, en Picardie. Son grand-père paternel était quincailler, et son grand-père maternel, vénitien, était gondolier.

Très jeune engagé dans le club de hockey sur glace des Gothiques d’Amiens, il effectue ses études secondaires dans le Minnesota, aux États-Unis, puis au lycée La Providence, à Amiens. À dix-huit ans, il devient joueur de hockey professionnel (il le sera pendant dix ans) et entre en faculté de droit à l’université de Picardie Jules-Verne puis à l’université Jean-Moulin-Lyon-III. À vingt-trois ans, il entreprend une thèse sur « L’exécution des sentences arbitrales face à l’immunité d’exécution des États » qu’il abandonne par la suite pour se consacrer entièrement à la littérature.

François-Henri Désérable commence à écrire à dix-huit ans, après la lecture de Belle du Seigneur d’Albert Cohen. En 2012, il figure parmi les lauréats du prix du jeune écrivain de langue française pour Clic ! Clac ! Boum !, une nouvelle sur la mort de Danton.

La Joie ennemie de Kaouther Adimi. Stock 🟩🟩🟩🟩◼️

La Joie ennemie

Kaouther Adimi

Stock

978-2-23408-647-0 Août 2025

256 pages

Dans le cadre de la collection Ma nuit au musée proposée par Stock, Kaouther Adimi a choisi de passer une nuit à l’Institut du Monde Arabe à la veille de l’ouverture d’une exposition sur la peintre algérienne Baya (1931-1998).

Cette proposition de passer une nuit dans un musée avait déjà été faite à Khaouter Adimi en 2018, mais les émotions avaient été tellement fortes qu’elle n’avait pu réaliser cette nuit au musée.

Ces émotions fortes étaient en relation avec l’Algérie, les couleurs et ces souvenirs d’enfance à Alger liés à la période noire du GIA entre 1990 et 2000.

L’Algérie est bien évidemment le point commun entre Baya et Khaouter Adimi. Et le point central est la rencontre que Khouater Adimi a faite des toiles de Baya en 1994 au musée des Beaux-Arts d’Alger. Khaouter Adimi à 8 ans. Elle est née en Algérie puis à 4 ans elle est partie vivre avec sa famille à Grenoble. Son père, journaliste, militaire par obligation financière, travaillait sur une thèse en France. Au vu des événements en Algérie, il préférera aux risques et périls de sa famille revenir en Algérie.

Dans cette nuit au musée, l’autrice nous parle de sa jeunesse faite de violence, de terrorisme et de la vie de Baya dans les années 1930.

La part belle est donnée à l’introspection de l’auteur par rapport à la vie de Baya. Cela peut être une limite à cet ouvrage. Mais comment ne pas être touché et ému par les souvenirs, les émotions d’une toute jeune fille, qui fait devoir de mémoire et de transmission.

L’art brut, naïf de Baya ainsi que les couleurs de ses tableaux faisant office de pont entre les époques et dessinant un espoir tenu.

Kaouther Adimi est la fille d’un père militaire et d’une mère ayant rédigé des articles de politique internationale. Elle naît à Alger, où elle vit jusqu’à l’âge de quatre ans, avant que sa famille ne s’établisse à Grenoble pour quatre ans. Durant cette période elle découvre le plaisir de la lecture avec son père, qui l’emmène chaque semaine à la bibliothèque municipale.

En 1994, elle rentre en Algérie, qui vit alors sous l’emprise du terrorisme. N’ayant que très peu d’occasions de lire, elle commence à écrire ses propres histoires. Alors qu’elle étudie à l’université d’Alger, elle voit une affiche de l’Institut français qui organise un concours de jeunes écrivains à Muret, en Haute-Garonne. Par deux fois, les nouvelles qu’elle soumet à l’attention du jury reçoivent le Prix du jeune écrivain francophone (Le chuchotement des Anges en 2006 et Pied de vierge en 2008). Grâce à ce concours, elle est invitée à Muret, à Toulouse, puis à Paris, où elle rencontre les Éditions Barzakh.

En 2008, elle reçoit le Premier Prix du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse d’Alger pour Sur la tête du Bon Dieu.

Elle est diplômée en lettres modernes et en management des ressources humaines.

La maison vide de Laurent Mauvignier. Les Editions de Minuit. 🟩🟩🟩🟩🟩

La maison vide

Laurent Mauvignier

Les Editions de Minuit

Prix Goncourt 2025

ISBN : 978-2-7073-5674-1 Août 2025

752 pages

La maison vide est celle de la famille de Laurent Mauvignier. Cette famille au travers des générations a changé de nom : Proust, Chichery, Douet, Mauvignier.

Elle a été la maison de Jules, héros de 14-18, de l’arrière-grand-mère Marie Ernestine, de Firmin, de Marguerite, du grand-père André.

Une maison abandonnée et que va rouvrir le père de Laurent Mauvignier dans les années 1970. L’auteur est âgé de 7 ans. Ce père qui va se suicider quelques années plus tard, sans donner de raison. Laurent Mauvignier tourne autour de ce suicide sans en faire le centre de son roman.

le centre se situe dans cette maison vide. Il faut interroger les meubles, les objets, le marbre cassé, la Légion d’honneur, le piano. Il faut interroger les secrets, les vivants et les morts qui ont donné une âme à cette maison.

Par cette maison, Laurent Mauvignier va dire l’histoire de sa famille, une histoire faite de certitudes, de secrets et de non-dits. de pièce en pièce, la poussière a été mise sous le lit, des tiroirs n’ont plus de clés, les portes sont juste entrouvertes.

Alors d’une écriture ample, fine, juste, tout va s’éclairer petit à petit.

« D’un bout à l’autre d’un siècle trop court, ils sont posés l’un en face de l’autre, (Marie-Ernestine et le père de Laurent Mauvignier) se répondent, dialoguent par-dessus la béance que laisse Marguerite, fille de l’une et mère de l’autre. Moi, de mon côté de la rive du temps, j’aperçois tout ca comme le seul récit diffracté d’un monde dont la gloire a été – par la mort de Jules- le signe avant-coureur de la catastrophe familiale qui a nourri le récit qu’aujourd’hui quelque chose en moi cherche à comprendre, comme pour reconstituer le puzzle, vieux cliché que l’image du puzzle, mais limpide et évidente qu’elle s’impose avec une force telle que je refuse à la révoquer, oui, l’image d’un puzzle dans une histoire du temps que j’ai cherché depuis ce matin à reconstituer en retrouvant le certificat de Légion d’honneur dressé en 1920 sur lequel ont fait le panégyrique d’un Jules parmi les autres, mort dans la boue de la grande Guerre avec ces majuscules tonitruantes comme une charge de cavalerie. » (pages 23-24)

Ce que ne connait pas Laurent Mauvignier de l’histoire familiale, il va le reconstituer avec pudeur, justesse, violence parfois. Avec finesse, il va combler, les manques, faire remonter des douleurs, des absences, des rejets. Avec finesse, il met à jour une résilience et donne de la dignité à des souffrances tues.

Avec ce roman ample, Laurent Mauvignier perce les strates intergénérationnelles et fait surgir les drames familiaux enfouis dans la mémoire et la conscience. Il transforme les secrets et non-dits en nouvelle présence.

Cette reconstitution familiale nous touche car elle peut sûrement être notre . La famille est le creuset, des silences, des secrets et des absences recuites .

« …c’en nous laissant, nous, enfants et petit enfants d’une histoire dont nous ne connaitrons que l’écume, dans l’ignorance presque totale, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul témoin ou seulement des gens trop âgés ou frappés de cette maladie au nom allemand : Alzheimer. » (page 723)

Laurent Mauvignier est un écrivain français.

Issu d’un milieu modeste, il abandonne des études de BEP comptabilité pour entrer à l’École des Beaux arts de Tours en 1984. Il sera diplômé en 1991 dans le département Arts plastiques, puis s’inscrira à la faculté de Lettres Modernes, sans mener à terme ce nouveau cursus.

Son rapport à l’écriture commence alors qu’il est hospitalisé à l’âge de huit ans. Il reçoit un exemplaire d’ »Un bon petit diable », de la Comtesse de Ségur.

DJ Bambi d’Audur Ava Olafsdottir. Zulma. 🟩🟩🟩🟩◼️

Dj Bambi

Audur Ava Olafsdottir

Zulma

Traduction : Eric Boury

ISBN :  979-1-03870-393-3 Septembre 2025

256 pages

DJ Bambi est l’histoire d’un homme né soixante ans plus tôt qui s’est toujours senti femme. Elle a choisi le prénom de Logn qui signifie en islandais : absence de vent ou calme plat. Suite à son divorce et à un traitement hormonal, Logn attend d’être opérée du bas (quelle pudeur) afin d’avoir un corps qui lui corresponde vraiment.

À terme, elle souhaite prendre le prénom de sa grand-mère, Grudidur. Seul son jumeau Trausti la soutient, au contraire de sa famille qui la rejette.

Cette réalité, Logn, l’a tenue enfouie et a mis des années à l’accepter.

Après le rouge vif de la rhubarbe, c’est le deuxième roman d’Audur Olafsdottir que je lis. J’ai retrouvé la même poésie et la même empathie pour ces personnages. des personnages différents aux proies avec la reconnaissance.

Choisir le sujet transgenre n’est pas le sujet le plus simple à aborder. Pour le rendre quotidien et ancré dans la réalité Audur Olafsdottir nomme à l’infini les noms des rues, des plages, des caps, des lieux de Reykjavik, nous englobe dans le ciel, les étoiles et au plus près des goélands.

Pour déposer le sujet, elle choisit un personnage appelée Audur T. (étonnant !) qui interview Logn et veut en faire un livre.

J’ai ressenti durant cette lecture la difficulté qu’il y avait à traiter du transgenre et la difficulté de parler et de comprendre ce chemin de transition. Cela a été accentué par la réalisation ou non du livre d’Audur T. et d’un événement final.

Reste qu’Agustina dans le Rouge vif de la rhubarbe ou Logn dans DJ Bambi sont des personnes qui se tiennent droites, éminemment humaines. Il faut se rappeler qu’au départ Bambi parle de l’ostracisme fait aux juifs.

Logn, Agustina différents.

Auður Ava Ólafsdóttir est sans conteste la reine des lettres islandaises ! Depuis Rosa candida, le charme inimitable de ses romans tient peut-être à son talent sans pareil pour nous faire explorer les troublantes drôleries de l’inconstance humaine avec une poésie et un humour d’une grâce inégalable. Elle a reçu notamment les plus hautes distinctions nordiques, et le Prix Médicis étranger pour Miss Islande.

« Révélée au public français grâce à Rosa candida, l’Islandaise Auður Ava Ólafsdóttir possède l’art de dire les choses compliquées avec des mots simples. Celui aussi de suggérer l’émerveillement devant le miracle quotidien de l’existence. » – Elena Balzamo, Le Monde des Livres.