Le Loup des Cordeliers d’Henri Loevenbruck. XO. 💛💛💛💛

Le Loup des Cordeliers par Loevenbruck

Le loup des Cordeliers d’Henri Loevenbruck est digne des grands romans d’aventures. Il y a du souffle, de l’amour, des complots, des trahisons , des capes et des épées et même un loup.
Tout ce qu’il faut pour tenir en haleine  dans un grand vent romanesque.
Nous sommes en mai 1789 à Paris. Les prémices de la Révolution Française.
Gabriel Joly jeune provincial monte à Paris où il rêve  de devenir journaliste.
Par le hasard de l’Histoire et du roman, il va être amené à  croiser des personnages historiques et des personnages romanesques.
Par le biais des prémices de la Révolution il va devenir l’ami de Camille Desmoulins et des membres du Cercle des Cordeliers.
Par le roman il va devoir  débusquer le loup des Cordeliers , un justicier qui commet de sanglants assassinats pour protéger des femmes dans les rues de Paris.
Le grand talent d’Henri Loevenbruck est de lier  roman et histoire. Grâce à Gabriel Joly nous revisitons la Révolution Française et avec lui nous sommes dans les rues de Paris près à participer au soulèvement. Les sens sont en éveil. le pavé luisant crisse, la populace s’égosille, les odeurs des marchés nous emportent, les libelles et les phrases bien tournées envahissent le Procope.
Les États Généraux, le serment du Jeu de Paume, la prise de la Bastille sont bientôt des événements historiques et romanesques pour notre plus grand plaisir.
L’histoire virevolte d’un lieu à un autre sans temps mort. Nous sommes entraînés dans les rouages des premiers jours de la Révolution mais aussi dans les arcanes et les bas fonds de Paris à  la suite du Loup des Cordeliers et de personnages haut en couleurs.
Dans ces personnages, Henri Loevenbruck donne la part belle aux femmes que ce soit Anne Josephe Terwagne l’une des premières féministe avec Olympe de Gouges, ou encore au travers des femmes de Paris qu’elles soient lavandiéres, aristocrates ou prostituées. Sans oublier Lorette.
En définitif un excellent moment de lecture doublé de rappels historiques. Cela ne fait jamais de mal.
Et cerise sur le gâteau , il y aura une suite !
Vite vite vite.

Ma Reine de Jean Baptiste Andréa. L’Iconoclaste. 💛💛💛💛

Ma reine par Andrea

Après avoir lu et avoir été emporté par Cent millions d’années et un jour, je viens de lire le premier roman de Jean Baptiste Andrea Ma reine.
Et comme pour Cent millions d’années et un jour j’ai été emporté. Emporté par la poésie, l’imaginaire, la tendresse.
Nous sommes en Provence en 1965. Un petit garçon prénommé Shell vit avec ses parents qui tiennent un garage station service.
Shell est différent. Il est souffre douleur de ces copains, il ne va plus trop à l’école car sa tête ne suit pas son corps.
Il est déficient. Il va sûrement devoir intégrer un établissement spécialisé.
Pour Shell c’est insupportable , alors il part. Il part à la guerre, cette guerre dont lui parle cette glace bombée que regarde ces parents.
Il veut rejoindre la guerre pour être un homme; et cette guerre doit se situer au dessus de la vallée, sur ce plateau qu’il ne voit pas.
Il part sur le plateau et il ne trouve pas la guerre . Il trouve une bergerie et surtout, pour lui, un personnage lumineux : Viviane. Viviane petite fille de son âge vivant sur le plateau. C’est une rencontre solaire comme la Provence.
Viviane est là reine de Shell.
Nous continuons l’histoire à hauteur d’enfant. A hauteur de Shell ,enfant déficient mais doté d’une sensibilité, d’un naturel à nul autre pareil.
Le récit se poursuit entre conte et réalité. Mais ce qui est un conte pour les adultes n’a t’il pas une part de réalité chez l’enfant.
Alors nous louvoyons entre un château sous la voûte céleste, une grotte où les ombres des peintures rupestres dansent pour les enfants, et un berger muet quand il le veut.
Et comme dans les contes , l’amour n’est pas loin. Un amour simple, un amour qui ne se pose pas de question.
Un amour qui va devoir sortir du conte et se frotter à une certaine réalité.
L’insouciance de l’enfance, la différence, l’imaginaire, une vie rêvée. Shell nous bouleverse par sa sensibilité, son regard sur le monde et sa confiance donnée.
Cela l’aménera loin.
Mais n’est ce pas le propre des histoires que se raconte les enfants. Un monde merveilleux mais pas exempt de choix définitif.

Dans les forêts de Sibérie BD. Virgile Dureuil. Casterman .💛💛💛💛

Dans les forêts de Sibérie (BD) par Tesson

Inconditionnel de Sylvain Tesson, je ne pouvais manquer la sortie de la BD Dans les forêts de Sibérie, retraçant le séjour de Sylvain Tesson pendant 6 mois de Février à Août 2010 au bord du Lac Baikal.
Cet BD est un enchantement. A travers le dessin et l’écriture on retrouve Sylvain Tesson. Merci à Virgile Dureuil. Pour une première BD c’est un coup de maître.
Dans le dessin on sent, on ressent la taïga, la forêt, les animaux. La neige, la glace nous givre. On voit la transparence bleue des éclats de glace…. Et puis on est en devant le Baikal et les montagnes de la Bouriatie. Montagnes douces et froides, à la tombée du court jour sibérien. On envie presque Sylvain Tesson de pouvoir admirer ces crépuscules. Oui mais il faut accepter de vivre loin de tout par moins 30 degrés, dans une cabane avec ses cigares, ses livres et ses bouteilles de vodka.
Tout le Sylvain Tesson d’avant son accident.
C’est le deuxième charme de cette BD. L’écriture restitue exactement ce que Sylvain Tesson à évoqué dans son livre.
On retrouve ce difficile bonheur d’être au plus près de la nature et d’être libre. On retrouve ce lien fort avec la Russie et la vodka, cette amie de la solitude et de la convivialité.
Cette BD rend un bel hommage à Sylvain Tesson mais aussi à la Sibérie, le Baikal et à la Bouriatie.
Une réussite !

Les petits de Décembre de Kaouther Adimi .Le Seuil.💛💛💛

Les petits de Décembre par Adimi

Les petits de Décembre est le deuxième roman de Kaouther Adimi. Comme pour son premier roman ,la toile de fond du roman parle de l’Algérie.
Dans son premier roman,  Nos richesses,  Kaouther Adami revenait  sur la vie de l’éditeur  Edmond Charlot entre les années 1940 et jusqu’à nos jours et nous parlait avec émotion de l’Algérie et du peuple algérien.
De nouveau elle nous parle du peuple algérien dans Les petits de Décembre.
Elle se base sur un fait réel qui s’est passé dans la banlieue d’Alger à Delay Brahim.
Dans un terrain vague au milieu d’un lotissement réservé aux familles de militaires, les jeunes du quartier ont installé un terrain de foot et de ce terrain ils ont fait leur fief.
Nous sommes en 2016. Deux généraux débarquent plan de construction en main afin de construire de belles villas
Les enfants, dans leur insouciance, s’en prennent physiquement aux généraux.
Une résistance s’organise.
A travers les habitants du lotissements , les enfants, Kaouther Adimi va faire revivre l’Algérie de l’indépendance à maintenant, en nous parlant de dictature, du Front Islamique du Salut, du GAI, des tentatives de transitions démocratiques.
A travers ces différentes générations , la société algérienne d’aujourd’hui est sondée. Y a t il des générations perdues? Les parents des enfants ont ils encore un espoir dans les hommes de pouvoir actuel ?
Quelle espérance pour ces enfants qui résistent qui s’organisent ?
Le sujet est passionnant mais malheureusement je n’ai pas accroché à la crédibilité de ce lotissement et de ces enfants.
N’ayant pas accroché à la crédibilité de  certains personnages,  je n’ai pas trouvé de souffle d’emotion dans ce roman.
Les personnages sont trop stéréotypés pour faire naître une véritable empathie.
Par exemple quand Adila , la rebelle qui a rejoint secrètement le NFL dans les années 1960, décide brutalement d’écrire afin que l’on n’oublie pas. S’ensuit 13 pages résumant la vie d’Adila et l’histoire de l’Algérie .
C’est un peu succinct et didactique. Ça manque de souffle et d’émotion.
Dommage !
Les petits de Décembre  ne sont pas encore Nos Richesses. Mais ces petits de Décembre sont bien présents alors que L’Algérie va se « choisir » un nouveau président

Ma reine de Jean Baptiste Andrea. L’Iconoclaste.💛💛💛💛

 

Ma reine par Andrea

Après avoir lu et avoir été emporté par Cent millions d’années et un jour, je viens de lire le premier roman de Jean Baptiste Andrea Ma reine.
Et comme pour Cent millions d’années et un jour j’ai été emporté. Emporté par la poésie, l’imaginaire, la tendresse.
Nous sommes en Provence en 1965. Un petit garçon prénommé Shell vit avec ses parents qui tiennent un garage station service.
Shell est différent. Il est souffre douleur de ces copains, il ne va plus trop à l’école car sa tête ne suit pas son corps.
Il est déficient. Il va sûrement devoir intégrer un établissement spécialisé.
Pour Shell c’est insupportable , alors il part. Il part à la guerre, cette guerre dont lui parle cette glace bombée que regarde ces parents.
Il veut rejoindre la guerre pour être un homme; et cette guerre doit se situer au dessus de la vallée, sur ce plateau qu’il ne voit pas.
Il part sur le plateau et il ne trouve pas la guerre . Il trouve une bergerie et surtout, pour lui, un personnage lumineux : Viviane. Viviane petite fille de son âge vivant sur le plateau. C’est une rencontre solaire comme la Provence.
Viviane est là reine de Shell.
Nous continuons l’histoire à hauteur d’enfant. A hauteur de Shell ,enfant déficient mais doté d’une sensibilité, d’un naturel à nul autre pareil.
Le récit se poursuit entre conte et réalité. Mais ce qui est un conte pour les adultes n’a t’il pas une part de réalité chez l’enfant.
Alors nous louvoyons entre un château sous la voûte céleste, une grotte où les ombres des peintures rupestres dansent pour les enfants, et un berger muet quand il le veut.
Et comme dans les contes , l’amour n’est pas loin. Un amour simple, un amour qui ne se pose pas de question.
Un amour qui va devoir sortir du conte et se frotter à une certaine réalité.
L’insouciance de l’enfance, la différence, l’imaginaire, une vie rêvée. Shell nous bouleverse par sa sensibilité, son regard sur le monde et sa confiance donnée.
Cela l’aménera loin.
Mais n’est ce pas le propre des histoires que se raconte les enfants. Un monde merveilleux mais pas exempt de choix définitif.

Toutes blessent,la dernière tue de Karine Giebel. Pocket.💛💛💛

Toutes blessent la dernière tue  par Giebel

Vulnerant omnes, ultima necat
at eae quq ad vos consumpsi me delectaverunt.
Toutes les heures blessent, la dernière tue
Mais j’ai aimé celles passées auprès de vous.
Cette citation latine qui donne le titre au roman de Karine Giebel résume à la perfection ce gros polar de plus de 700 pages.
C’est le premier roman de Karine Giebel que je lis et je remercie Pocket et Babelio de me l’avoir proposé dans le cadre de la Masse Critique Privilège.

C’est un roman dur , noir avec une accumulation de moments de violence.
Mais ce n’est surtout pas que cela.
L’écriture de Karine Giebel est précise , rapide comme peut être la violence.
La lecture des 700 pages est prenante et il est difficile de quitter le livre . on aimerait pouvoir le lire d’une seule traite.
Karine Giebel s’appuie sur un fait de société : l’esclavage moderne, pour défiler la trame de son roman.
Cette violence initiale qu’est l’esclavage irrigue le livre et chacun des personnages hormis Tama petite fille esclave en ce monde.
Aucun des personnages n’est caricatural, la violence de chacun a une raison d’être.
Dans ce panier de crabes Tama va vivre , survivre , se rebeller , se libérer.
Et pour Tama , Izri , Gabriel , Tayri et Lahna ( Lana) toutes les heures blessent la dernière tue , Mais Tama , Izri, Babriel , Tayri et Lahna ( Lana) ont aimé celles passées auprés de vous .
le roman est noir mais l’humanité arrive à poindre.

Tout cela dit , Lire un livre de Karine Giebel reste une expérience, pas toujours simple. La confrontation continue à la violence reste difficile surtout quand elle touche les enfants.
Il me semble que cette expérience restera unique.
Il y a tant d’autres livres à découvrir et à aimer.

Ceux qui partent de Jeanne Benameur. Actes Sud.💛💛💛💛

Ceux qui partent par Benameur

Elles Island au large de New York, la porte d’entrée des Amériques pour les émigrants aux confins du 19ème et 20ème siècle.
J’ai eu la chance d’aller à Ellis Island et de prendre le temps d’une journée complète pour m’imprégner des lieux. Prendre le temps de visiter chaque pièce et les documents et expositions proposées. Prendre le temps de faire face aux dortoirs mais aussi à cette grande salle vide qui accueillait en longues lignes parallèles la cohorte des émigrants. …
Mais la salle était vide et le bruit de fond était celui des visiteurs et non des émigrants.
Le livre de Jeanne Benameur Ceux qui partent restitue à merveille Ellis Island et le grouillement de cette foule cosmopolite.
Nous sommes un jour brumeux de 1910 et un paquebot d’émigrants va accoster à Ellis Island.
Parmi eux Donato et sa fille Emilia, quittant l’Italie du Nord et L’Europe bientôt au prise avec la guerre.
Il y a aussi Esther, arménienne seule survivante de la destruction de son village, Gabor gitan et violoniste avec sa  » famille » rêvant des plaines d’Argentine.
Sur le bateau il y a aussi Andrew Jonson , jeune photographe vivant à New York et aimenté par Ellis Island. C’est là que sont arrivés ses parents et grands parents en provenance d’Islande. Il a un besoin vital de comprendre son histoire au travers du regard des autres émigrants.
Le roman va se dérouler dans un laps de temps très court entre la fin de journée et l’aube du lendemain.
Pendant cette nuit à Ellis Island tous ces personnages vont se croiser, se rencontrer, s’émouvoir.
C’est la partie du roman de Jeanne Benameur , la plus prenante , la plus émotionnelle.
Jeanne Benameur par une écriture empathique, tendre, sentimentale dans le bon sens du mot nous fait vivre de l’intérieur cette perte de racines, ce départ voulu ou non. Elle nous parle de la terre natale, de la langue, de la solidarité, de la perte dans des phrases sublimes de vérité .
Elle arrive à faire naître une sensualité dans ce lieu d’exil.
Et puis patatras, brutalement le bonheur de lecture se dissout . D’émotion et de sensualité, nous passons à la sexualité. Alors qu’il n’en n’avait pas été question depuis le début du livre, la plupart des personnages deviennent  » accros » et c’est cela qui dicte la suite du roman.
Il m’a semblé que Jeanne Benameur avait perdu le fil de son roman et l’on tombait dans un sentimantalisme de pacotille.
Grande frustration alors que Emilia, Donato, Gabor et Andrew sont confrontés à leurs racines, et à leur nouvelle vie d’émigrés.
Même sentiment quand Jeanne Benameur caractérise ses personnages par une couleur. L’idée de départ dépeint bien le personnage mais cela devient vite confus.
En Synthèse une déception ,mais je retiendrais Ellis Island et ses Émigrants.
Toute ressemblance avec la réalité n’est pas fortuite…..
Le jour du lendemain
Il faudrait toujours savoir attendre avant de chroniquer un livre.
La nuit ( tellement en question dans le roman) porte conseil
La nuit la lecture de quelques avis et critiques , quelques discussions font réfléchir.
Ces deux parties très distinctes dans le livre de Jeanne Benameur me posait question par leur singularité et par la place prise par les corps et la sexualité dans cette nuit d’Ellis Island.
Une chronique sur un blog évoquait cette sexualité comme le seul langage commun dans cette foule cosmopolite .
Une interview de Jeanne Benameur explique que ce qu’il reste à l’émigré c’est son corps, c’est son espace de liberté.
Et cet espace de liberté charnelle revient souvent dans le livre de Jeanne Benameur. Pour Donato c’est la voix, le théâtre, pour les gitans c’est la danse, pour d’autres c’est l’amour passionné, la fusion des corps. Enfin pour Hazel c’est une reconquête de son corps qui va jusqu’au changement d’identité.
Dans une autre interview, elle dit avoir voulu parler des interstices, de ces moments entre deux.
Entre l’arrivée à Ellis Island et le débarquement à New York pour une nouvelle vie.
Je comprends mieux maintenant les deux parties de ce roman, et ces réflexions éclairent différemment ce que je prenais pour un sentimentalisme de pacotille.
Quand vous émigrez, il n’y a que votre corps qui vous suive. C’est votre viatique , votre liberté .
 » la seule frontière, fragile, palpitante, c’est notre propre peau « . Page 106
« Toute extase est une oeuvre de chair. Il n’y a pas d’esprit sans la chair. C’est comme ça. On est un être humain et c’est comme ça. …On le vit au théâtre et on le sait…..ils savent que finalement le corps c’est tout. »
Merci à la nuit et aux avis et chroniques !
De 3 passons à quatre coeurs

 

La panthère des neiges de Sylvain Tesson. Gallimard.💛💛💛💛💛

La panthère des neiges par Tesson

Sylvain Tesson est toujours là où on ne l’attends pas.
Cette fois ci il est sur les hauts plateaux du Tibet plus particulièrement sur le plateau du Changtang .
Il est sur ce haut plateau avec Vincent Munier, photographe , Marie compagne de Vincent et Leo assistant philosophe..
Nous avons connu Sylvain Tesson aventurier se retirant 6 mois dans les froids sibériens, nous avons connu Sylvain Tesson chevauchant une vieille moto russe pour revivre la Berezina napoléonienne. Nous l’avons connu aussi arpentant les chemins noirs de France ou encore les chemins de la liberté après le goulag.
Toujours trépidant , en mouvement, à la recherche d’aventure extrême Sylvain Tesson nous reviens apaisé.
Mais l’on reste dans l’inédit, l’étonnant, l’unique.
Sylvain Tesson va nous raconter l’affût à 4 800m d’altitude pour apercevoir la panthère des neiges.
Et l’affût demande du temps de la patience, du calme et pour ainsi dire un effacement de soi. Pas possible de fumer un bon gros cigare pour passer le temps.
Dans ces paysages de froid du Haut Tibet où l’attente devient moteur de vie, Sylvain Tesson par de courts chapitres rassemblés autour d’une idée nous fait réfléchir sur l’Etre, la spiritualité ( Tao et bouddhisme ) mais surtout sur la place de l’homme et des animaux en ce monde.
Cette réflexion apportée dans un monde minéral et animal remet l’homme à sa juste place.
Enfin de façon plus personnelle, Sylvain Tesson nous parle de deux femmes , sa mère et son ancienne compagne, de façon très émouvante. Une autre facette de l’écrivain voyageur. L’armure se casse…. et c’en est que mieux.
Un livre à garder auprès de soi pour picorer à volonté un chapitre ou l’autre et se réjouir des aphorismes de Sylvain Tesson.
Pour la route : La Terre avait été un musée sublime. Par malheur, l’homme n’était pas conservateur.