
Les chiens de Pasvik est la quatrième enquête de la police des rennes. Depuis 2012 Olivier Truc nous emmène dans le Grand Nord auprès de la police des rennes.
Dans cette aventure nous retrouvons Klemet à Kirkenes au nord de la Norvège aux confins des frontières norvégiennes, finlandaises et russes.
Des frontières , mais à quoi peuvent elles servir pour des rennes dont le territoire est sans frontières.
Des rennes de Piera traversent la frontière est se retrouvent en Russie.
C’est l’incident qui met en branle les gardes frontières , le FSB, la police des rennes et les chiens de Pasvik.
Ce branle bas de combat mettra à jour les trafics mafieux, les douaniers véreux ou encore les éleveurs nostalgiques de leurs traditions sami.
Là se trouve la limite de ce polar nordique : beaucoup de personnages, beaucoup de problèmes superposés.
L’intrication de ces bouts de territoires dépeint sur le roman.
Dans ce blanc nordique , on n’a du mal à savoir si l’on est en Norvège en Finlande ou en Russie.
Pareil pour l’intrigue qui s’étale tel le manteau neigeux. Beaucoup de langueur comme si Olivier Truc avait du mal a faire exister ces personnages.
Il faut attendre au moins 200 pages pour être happé par l’ histoire et puis cela retombe.
Foutu Grand Nord, pas de jour pas de nuit, lumières blanches et brumes.
Idem pour Les Chiens de Pasvik.

Spécialiste des pays baltes, il est aussi documentariste pour la radio et la télévision. Il est l’auteur de la biographie d’un rescapé français du goulag, L’Imposteur (Calmann-Levy).
Le 13 septembre 2012 est paru « Le dernier Lapon » aux éditions Métailié. Dans une atmosphère à la « Fargo », au milieu d’un paysage incroyable, des personnages attachants et forts nous plongent aux limites de l’hypermodernité et de la tradition d’un peuple luttant pour sa survie culturelle. Un thriller magnifique et prenant, écrit par un auteur au style direct et vigoureux, qui connaît bien la région dont il parle.