Betty de Tiffany McDaniel. Gallmeister. 💛💛💛💛💛

Betty par McDaniel

Ils sont rare les livres qui vous laisse une émotion aussi forte.
Être happé  par ce roman et au détour d’une page, laisser libre cours aux émotions, et laisser vos yeux devenir humides.
Voilà ce qu’est Betty. Coup de coeur incontestable.  Coup au coeur simplement et totalement.
Betty est la mère de l’auteure Tiffany McDaniel. Elle est née en 1954 dans l’Ohio d’une mère blanche et d’un père cherokee.
Comme l’annonce Tiffany McDaniel,  » ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais celle de la Petite Indienne « 
Mais la vie de Betty n’est pas que danse, chant et éclat de lune. Elle est surtout rythmée par divers violences issues de sa famille et de la société.
Elle sera confrontée à l’inceste, au viol, au handicap,  au racisme, à la mort.  Elle sera confrontée à son statut de femme et de femme Cherokee.
Tiffany McDaniel  nous fait découvrir cette famille de huit enfants et nous trace le chemin d’émancipation de Betty.
C’est un chemin initiatique,  féministe, d’une beauté tragique.
Le poignant chemine de conserve avec la normalité tout comme avec le brutal et la poésie.
Et sur ce chemin avance des enfants avec leurs secrets, leurs rêves, leurs peurs.
Betty est un livre de femmes , de sororité  mais aussi le livre de la relation de Betty avec son père Cherokee Landon.
Un père bienveillant faisant vivre le monde par la nature,  l’altruisme, l’ouverture.
Les moments entre le père et la fille sont magnifiques. Dans ses dialogues et descriptions Tiffany McDaniel touche juste émotionnellement.
Juste une interrogation concernant ce père : comment n’a t il pu avoir connaissance des violences familiales.
La Petite Indienne telle une chrysalide deviendra Betty.
Pour cette métamorphose elle aura pu compter sur Trustin, Lint, Fraya, Flossie.
Des frères et des soeurs qui eux aussi auraient pu être au centre de l’histoire.
Par son écriture,  sa poésie  ce livre est lumineux.
Par son écriture,  sa poésie, sa violence ce livre est poignant.
Par ces personnages ce livre est terriblement humain
Par la culture Cherokee ce livre est naturel.
Je chemine encore avec un convoi d’ange portaient par des frères,  des soeurs, et des mains noires dessinées  afin que l’ange en question puisse les trouver utiles lorsqu’ il aura le ciel pour toile.

Betty . 716 pages

Tiffany McDaniel
François Happe (Traducteur)EAN : 9782351782453

Editeur : GALLMEISTER (13/08/2020)

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La princesse au petit moi de Jean Christophe Rufin. Flammarion. 💛💛

La princesse au petit moi par Rufin

Quatrième opus des aventures du Consul Aurel Timescu.  Après avoir écumé la Guinée, le Mozambique et l’Azerbaïdjan,  notre consul se retrouve dans la fictionnelle principauté de Starkenbach entre Suisse, Allemagne et Autriche.
Son Altesse la Princesse de Starkenbach à manqué à tous ses devoirs en disparaissant .Son mari,le prince consort est dans tous ces états. Sur recommandation d’un ancien ambassadeur,  Autel Timescu est mandaté en principauté pour retrouver la Princesse.
Comme à l’habitude notre brave consul denouera les fils de cette histoire au son de son piano et dans les volutes de vin blanc et de Tokay.
Malheureusement cette histoire n’a pas le charme des trois précédentes.
Est le choix d’une principauté d’opérette ? d’ une intrigue bien légère ? d’une langueur  et longueur dans le roman ?
Est ce un manque d’exotisme  ?
Le tout certainement.
En tout cas La princesse au petit moi reste un petit roman. Jean Christophe Rufin nous avait habitué à  mieux.
Le monde des ambassades dans des pays éxotiques lui sied mieux que les palais royaux d’une principauté.
Il semblerait qu’Aurel Timescu soit en partance pour Obock.
La corne de l’Afrique, la Mer Rouge. Tout cela est prometteur.
Aurel ne saurait nous décevoir deux fois de suite.
Alors en attendant, que diriez vous d’un bon verre de Tokay

La Princesse au petit moi

Jean-Christophe Rufin (Autre)EAN : 9782080238047
352 pages
Éditeur : FLAMMARION (07/04/2021)

Kérozène d’Adeline Dieudonné . L’Iconoclaste. 💛

Kérozène par Dieudonné

Dernières phrases du roman Kérosène d’ Adeline Dieudonné :
 » Une station service le long de l’autoroute. 7ne nuit d’ete….
Il n’y a  maintenant plus que onze personnes presentes à cette heure précise.
D’autres arriveront. Toutes repartiront. Ici on ne fait que passer. »
Et bien, moi de même je n’ai fait que passer dans le roman d’Adeline Dieudonné
Adeline Dieudonné nous dépeint un microcosme à un moment et en un lieu donné.
Ce microcosme est à l’unisson et reprenant les mots de l’auteur , c’est pisseux, c’est merdeux . Les corps, les odeurs, le sang, le sexe ne sont jamais loin.
A aucun moment cette galerie de personnages n’emporte l’adhésion et encore moins la moindre empathie.
Je suis resté totalement indifférent à ce que vivent les protagonistes. J’ai ressenti une sourde violence couplée à des personnages extravertis vulgaires.
C’est glauque et cruel.
Cette nuit d’été dans une station service le long de l’autoroute est totalement vaine.
Déception de A à  Z

Adeline Dieudonné, l'insoumise de la fiction belge | Livres | Arts | Le  Soleil - Québec

Malamute de Jean Paul Didierlaurent. Au Diable Vauvert. 💛💛💛

Malamute par Didierlaurent

Merci à Babelio et Au diable Vauvert pour l’envoi de ce roman dans le cadre d’une Masse Critique privilégiée.
Cet envoi m’a permis d’entrer pour la première fois dans l’univers romanesque de Jean Paul Didierlaurent et ce fut agréable tant la lecture est fluide et facile. Facile ne veut surtout pas dire simple. Bien au contraire.
Malamute se déroule durant l’hiver 2015 dans les Vosges, dans un village station de ski La Voljoux.
A l’écart vit seul dans une ferme Germain , octogénaire un peu beaucoup bougon. Sa fille, parisienne s’occupe de lui et n’est à qu’ une idée : Faire que Germain accepte de quitter sa ferme et d’intégrer un Ephad.  Connaissant le caractère bougon de l’octogénaire ce n’est pas gagné!
Elle se replie donc sur Basile, un cousin éloigné,  qui est dameur l’hiver à La Voljoux . Elle lui propose le deal suivant : il vient vivre chez Germain pendant la saison d’hiver contre la gratuité  du logement.
Basile accepte le deal.
Concomitamment,  Jean Paul Didierlaurent déroule une autre histoire à partir d’ un journal intime.
Il s’agit d’un journal intime qui a été écrit  à partir de 1976 par Plavina Radovic.
Avec son mari, Dragan, ils ont fuit la Slovaquie et sont venus s’installer dans les Vosges pour une raison bien précise : Dragan souhaite développer une activité de Musher avec ses quatre chien malamutes.
Ils se sont installés dans une ferme en contrebas de celle de Germain.
Dragan alcoolique et violent ne développera pas cette activité et avec sa femme Plavina ils quitteront rapidement les Vosges pour s’installer dans le Nord.
En cet hiver 2015, Emmanuelle la fille de Dragan et Plavina vient à La Voljoux .
En cet hiver 2015, dans un premier temps la neige ne tombe pas
En cet hiver 2015, dans un deuxième temps la neige n’arrête pas de tomber.
Le roman devient un huis clos oppressant dans lequel les secrets de famille vont apparaître en plein jour.
Sous des mètres de neige  les sentiments, les émotions vont être decuplées jusqu à la communion avec la nature.
Jean Paul Didierlaurent est un grand conteur et il excelle dans l’écriture de ce drame rural, entre part d’ombre, fantastique et psychologie.
Juste un petit bémol : j’ai trouvé que l’on devine assez vite les tenants et aboutissants de l’histoire.
Mais est ce l’essentiel ?

Credit: Getty Images/Ulf Andersen

En 1997, Jean-Paul Didierlaurent découvre l’existence des concours de nouvelles, ce qui lui donne l’idée de se lancer dans ses premières productions littéraires. Parmi celles-ci, Brume lui permet d’obtenir le Prix international Hemingway. La nouvelle paraît dans un recueil intitulé Brume : et autres nouvelles du Prix Hemingway 2010, paru aux éditions Au Diable Vauvert en 2010. Il remporte le même prix en 2012, pour Mosquito, publié chez le même éditeur dans le recueil Mosquito et autres nouvelles du Prix Hemingway 20124. Avant de publier son premier roman, il écrit des nouvelles pendant quinze ans5, qui remportent de nombreux prix.

Afin d’écrire son premier roman, en gestation depuis plusieurs années, il prend un congé d’un mois sans solde et part à Vauvert en Camargue. « Conte moderne6 », « phénomène littéraire », son premier roman Le Liseur du 6h27, paru en 2014, « fait sensation » en France. Sélectionné pour l’édition 2015 du Cezam Prix Littéraire Inter CE, il est plébiscité par les 3 500 lectrices et lecteurs et choisi comme lauréat le 10 octobre 2015. Le Liseur du 6h27, paru Au Diable Vauvert en mai 2014, s’est vendu à 65 000 exemplaires et à près de 200 000 exemplaires chez Folio, et a reçu le Prix du Roman d’Entreprise et du Travail, le prix Michel Tournier, le prix du Festival du Premier Roman de Chambéry, du CEZAM Prix littéraire Inter CE, du Livre Pourpre et de nombreux prix de lecteurs7. Il est traduit dans 29 pays et en cours d’adaptation au cinéma.

En 2015 sort le recueil de nouvelles Macadam, aux éditions Au diable vauvert, qui rassemble des nouvelles de Jean-Paul Didierlaurent, pour la plupart primées. Le 2 mai 2016 paraît Au diable vauvert son deuxième roman Le Reste de leur vie7. Il explique comment, à la mort de son père fin 2011, il a été inspiré pour écrire ce roman par la rencontre avec le thanatopracteur qui s’était occupé de sa dépouille, et l’avait transformé : « Il était souriant et beau. Il était comme on l’avait toujours connu. »8.

En janvier 2018, il publie aux éditions Au diable vauvert son troisième roman, La Fissure. Le magazine belge Moustique qualifie ce roman de « délire comico-existentiel, à travers lequel Didierlaurent ne se refuse rien »9. Le site littéraire Lettres it be, quant à lui, explique que Didierlaurent « ne lésine pas sur l’inventivité et l’originalité (…) la deuxième partie du livre résonne comme une envie de roue libre de la part de l’auteur »10.

En mars 2021, il publie son quatrième roman, Malamute (nom d’une race de chien de traîneau d’Alaska), huis clos à trois personnages dont l’intrigue a lieu dans le massif des Vosges en hiver1

Requiem pour une république de Thomas Cantaloube. Série Noire Gallimard. 💛💛💛💛

Requiem pour une République par Cantaloube

Requiem pour une république  est le premier roman policier et politique de Thomas Cantaloube. Il est suivi d’une suite Frakas qui est sorti en avril 2021. Les deux livres peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre bien que les personnages soient récurrents.  Chaque roman à sa propre histoire et se clôt.
Le premier roman Requiem pour une république se situe entre 1959 et 1961 à Paris..
A l’automne 1959 un avocat algérien  lié au FLN est assassiné à Paris. Mais cet assassinat tourne à la tragédie car toute la famille sera décimée soit 5 personnes.
Trois personnages principaux et récurrents sur les deux romans sont à la recherche du meurtrier.
Tout d’abord Luc Blanchard, jeune flic du Quai des Orfévres, puis Antoine Carrega , ancien résistant, corse , en accointance avec le Milieu,  enfin Sirius Volkstrom, ancien collabo et réalisateur des basses oeuvres de la Préfecture de police et de Maurice Papon.
A partir de ces trois personnages principaux, Thomas Cantaloube va nous immerger dans ces années 1960 marquées par la guerre d’Algérie.
Tout le talent de Thomas Cantaloube réside entautre dans sa faculté à interagir entre la fiction et la réalité.  L’une ne prenant pas le pas sur l’autre. Et de passer du bureau de Maurice Papon à celui de François Mitterand, tout en n’oubliant pas d’aller à un meeting de Michel Debré et de saluer Charles Pasqua.
L’écriture est cinématographique,  les décors nous rappellent les noirs et blancs des films des années 50 . ( d’ailleurs Alfred Hitchcock saura se rappeler à votre bon souvenir )
Toutes les arrières salles de bar sont louches à souhait, les arrondissements de Paris quittent de pluie et de nuits.
En plus de ce talent d’ecriture, Thomas Cantaloube nous rappelle qu’ il est un ancien journaliste de Mediapart. Tout est documenté et sourcé.  Et au delà du roman policier, apparaît le roman politique.
Ces années 1960 sont les premières années de cette cinquième république  qui nous régit toujours.  Ces années soixante qui sont  peut-être les germes du racisme et de l’immigration des années actuelles.
En synthèse,  un grand plaisir de lecture policière et en même temps un regard acéré sur ce monde politique qui nous gouverne,.
Nous retrouverons les mêmes protagonistes dans Frakas.  Nous sommes 1 mois plus tard et l’Afrique et le Cameroun les attendent : guerre du Cameroun  , naissance de la Françafrique , meurtre…..
Policier, politique le même cocktail, le même plaisir.

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Le ladies football club de Stefano Massini. Globe . 💛💛💛💛

Le ladies football club par Massini

Retrouver Stefano Massini est un vrai plaisir de lecture. Après l’exceptionnel Les Frères Lehman,Stefano Massini nous reviens avec un livre dans la même veine littéraire,  à savoir une écriture en vers libre.
Cette fois ci il aborde un sujet qui peut apparaître secondaire : la naissance du football féminin en Angleterre.
Mais traiter par Stefano Massini nous louvoyons entre poésie,  drôlerie et film de Ken Loach.
Nous sommes le 6 Avril 1917 à Sheffield dans une usine qui fabrique des bombes. Les hommes sont à la guerre, les femmes sont ouvrières et font vivre la famille.
Ce jour là,  onze d’entre-elle sont sur un mûret de l’entreprise.  Devant elles une cour de brique rouge 330 pieds par 240 et un portail à chaque extrémité. Au milieu de la cour ce qui devrait être la réplique d’une bombe.
‘On raconte que tout commença  avec Violet Chapman
Carc’est elle qui donna le premier coup de pied  » (p 11 )
Le football féminin voyait le jour. le Ladies  Football Club était son premier club.
Sous l’écriture de Stefano Massini, tout est humour et drôlerie mais derrière ce paravent se cache les réalités de l’époque : les hommes à la guerre, la condition ouvrière féminine, la non reconnaissance et le non respect de la femme , l’émergence du communisme.
A travers le football, l’auteur nous raconte la création d’une nouvelle vie, d’une nouvelle liberté par et pour ces femmes.
Comment collectivement avec leurs forces et leurs faiblesses, elles sont devenues maîtres de leur destin.
« Le 20 Décembre 1918
On vit une femme de trente ans
S’enfuir à toute allure
Comme une forcenée
Du stade de Stamford  Bridge
Interrompant définitivement le match.
Personne ne sait ce qu’elle est devenue
Dans les mains elle avait un ballon. »

Stefano Massini. Nathalie Bauer (Traducteur)EAN : 9782211307659
200 pages
Éditeur : GLOBE (03/02/2021)

Stefano Massini (né à Florence le 22 septembre 1975) est un écrivain italien. Depuis 2015, il est consultant artistique pour le Piccolo Teatro de Milan.

Diplômé en littérature ancienne à l’Université de Florence, il commence à fréquenter, à l’âge de 24 ans, l’environnement théâtral pendant son service civil, en collaborant au Maggio Musicale Fiorentino1. En 2001, il est assistant bénévole de Luca Ronconi au Piccolo Teatro di Milano, lequel l’encourage à se consacrer à l’écriture de textes 2. Il commence à travailler dans l’écriture scénique et depuis 2005, il est dramaturge. Il a notamment remporté le prix Tondelli pour L’Orso Assordanto del Bianco 3.

Migrations de Charlotte McConaghy. JC Lattès. 💛💛💛 💛

Migrations par McConaghy

Nous sommes dans quelques années sans savoir précisément laquelle. La sixième extinction de masse a commencé. Exit les lions, les loups, les corbeaux. Régulièrement une espèce disparaît. Les poissons ont disparu des océans presque totalement. Les oiseaux ont déserté le ciel.
Pourtant il semble que l’oiseau migrateur le plus endurant résiste.  Il s’agit de la sterne arctique. Celle-ci migre tous les ans de l’Arctique aux confins de l’Antarctique en suivant les côtes africaines ou sud-américaines. Durant son périple elle engloutit des bancs de petits poissons.
Franny Stone est une jeune femme incapable de se fixer. D’Australie en Irlande, elle a toujours été subjuguée par la mer, les oiseaux. Un baûme sur les pertes qui ont bouleversé sa vie.
Sans en connaître la raison au début du roman, nous suivons Franny au Groenland où elle suivre la migration des serbes arctiques.
Elle convint Ennis,  patron d’un chalutier de l’emmener avec son équipage afin de suivre la migration des sternes. Pour les pêcheurs,  c’est tout bénéfice avec la promesse que les oiseaux les mèneront à des poissons devenant très rares.
Cette longue migration , vers le Sud sera l’occasion d’apprendre par bribes les aléas de la vie de Franny.
Migrations porte bien son pluriel.
Migration du monde en général,  qu’il soit animal ou humain. Mais les humains ne sont ils pas des animaux ?
A travers un jeu d’aller retour bien maîtrisé,  Charlotte McConaghy nous délivre un roman brutal et poignant.
Cette anticipation de quelques années n’est pas si loin de notre quotidien et nous interpelle fortement sur notre rapport au réchauffement climatique et à la transition écologique.
Quant à l’histoire de Franny que l’on découvre peu à peu, elle nous tient en haleine et par sa brutalité nous rappelle la brutalité de cette sixième extinction de masse qui n’est pas une fatalité
Dernière phrase du roman :
 » Ma mère me disait toujours de guetter les indices.
Les indices de quoi ?
Les indices de la vie.  Ils sont partout « 

Ps. Il s’agit d’un premier roman de très grande tenue que l’on ne lâche pas

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.Charlotte McConaghy est scénariste et vit à Sydney. Ovationné par la critique, Migrations, son premier roman est en cours de traduction dans plus de vingt pays.