Quelle belle surprise que ce livre reçu dans le cadre d’une Masse Critique Privilège. Merci à Babelio et aux Éditions Flammarion
En quelques 140 pages Mathieu Mégevand va nous brosser le portrait et La bonne vie de Roger Gilbert Lecomte.
Poète maudit ayant vécu entre 1907 et 1943.
Avant la lecture de ce livre j’étais complètement ignorant de la vie de Roger Gilbert le comte.
Et ce n’est pas le moindre intérêt de ce livre .
Durant ce cours opuscule Mathieu Mégevand va nous entraîner dans vie déconstruire de Roger Gilbert Lecomte.
Tout est déconstruit, à commencer par la page se situant après la note de l’auteur. Juste deux mots sur la page mais quels mots ! : Créer- détruire.
La vie de Roger Gilbert le comte n’est faite que de cela : Créer pour se détruire . Les premières lignes du livre ne laissent pas de doute : « C’est très vite une histoire de destruction car la ville de Reims, après quatre années de guerre, est ravagée
Venant de Reims, Roger Philippe Lecomte avec ses amis René Daumal, Roger Vailland et Robert Meyrat poursuivent une quête existentielle et poétique acharnée .
Cette quête commence à Reims pour les quatre amis entre poèmes ,alcool, drogue et roulettes russes
Reims ne suffit plus à leur création et à leur destruction par l’alcool et la drogue.Robert Meyrat ne les suivra pas sur Paris
Paris et son quartier Montparnasse ,Paris et les surréalistes d’André Breton.
Voilà un combat à la hauteur des fondateurs de la revue le Grand Jeu.
Ces années sur Paris ne seront qu’une descente aux enfers ,voulue et recherchée par Roger Gilbert Lecomte .
La force du livre de Mathieu Mégevand est dans cette description de la création qui détruit et qui rapproche de la liberté du poète.
Vraiment un très beau livre qui donne à réfléchir sur ces années 1930,la création et le surréalisme .