
Comme Ă l’habitude Ăric Emmanuel Schmitt Ă©crit bien. L’Ă©criture est fluide, la langue française est Ă son meilleur. L’humanisme, l’empathie, l’Ă©motion habite le livre. Et pourtant il y a un je ne sais quoi qui dĂ©range.
Pourtant le sujet du roman Journal d’un amour perdu est on ne peut plus universel : la perte de sa Maman.
Peut ĂȘtre que ce qui me dĂ©range est cet amour quasi incestuel entre Ăric Emmanuel Schmitt et sa mĂšre.
Tout cela est remarquablement Ă©crit, ressenti. Les moments de dĂ©tresse, tout comme les moments de l’enfance. Et pourtant il y a quelque chose qui dĂ©range.
Serais ce le besoin de nier le pĂšre ( secret de la naissance ) afin que seule existe la relation avec Maman.
Et que penser du secret dĂ©tenu par les Riklin sinon qu’il s’agit d’une facilitĂ© romanesque pour faire exister un moment le pĂšre.
Vous aurez compris que je reste mitigĂ©, partagĂ© devant ce Journal d’un amour perdu.
Contrairement Ă ce qui est indiquĂ© en quatriĂšme de couverture, je ne pense pas que nous touchions Ă l’universel Ă force de vĂ©ritĂ© personnelle et intime.
La vĂ©ritĂ© intime n’est que partielle et partiale. L’universel ne se suffit pas de partialitĂ© et de vĂ©ritĂ© partielle.
j’aime beaucoup l’auteur, j’ai adorĂ© « La nuit de feu » « La rĂȘveuse d’Ostende » « concerto Ă la mĂ©moire d’un ange » et surtout »Mr Ibrahim et les fleurs du coran » et « La part de l’autre »
celui-ci me tente moins…
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la nuit de feu reste mon préferé.
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