Tasmania de Paolo Giordano. Le Bruit du Monde. 💛💛

J’ai terminĂ© la lecture de Tasmania de Paolo Giordano depuis plusieurs jours et j’ai voulu attendre avant d’Ă©crire cette chronique.
Mon sentiment Ă  la sortie de la lecture du roman Ă©tait mitigĂ©. IntĂ©ressĂ© par l’histoire, les sujets abordĂ©s mais pas de ressenti et d’attachement aux diffĂ©rents personnages.
J’ai laissĂ© dĂ©canter, comme pour un vin.
Pas d’arĂŽmes intĂ©ressants dĂšs le vin en verre. Mais peut ĂȘtre ensuite en bouche, il y aura du mieux….
Malheureusement je reste sur ma premiÚre impression. Ce roman ne fera pas un vin de garde. Il est bon à boire et à lire mais pas de longueur en bouche. Pas de typicité.
Notre narrateur ( dont les initiales sont les mĂȘmes que l’Ă©crivain PG ) vient de couvrir un sommet sur le climat Ă  Paris. Il est scientifique et auteur de publications dans les journaux dont le Corriere della Sera. Nous sommes juste aprĂšs les attentas de 2015.
Il vit avec Lorenza qui a un foils Eugénio. le couple est en crise
Notre narrateur cultive les amitiés masculines.
D’abord Giulio connu Ă  la Fac. Celui-ci est mariĂ© avec Cobalt. Ils ont un enfant, Adriano. Cobalt souhaiterait avoir la garde exclusive de son fils. Giulio va demander l’aide du narrateur pour conserver la garde de son fils.
Novelli est un autre ami. Il est expert du changement climatique et des nuages. Les propos de Novelli lors d’une confĂ©rence mettront Ă  mal cette amitiĂ©.
Enfin Karol, prĂȘtre qui vient de tomber amoureux d’une jeune fille.
Autour de ces personnages en crise, notre narrateur doit publier un livre sur la catastrophe d’Hiroshima.
Le roman oscille entre la crise climatique, la crise de l’amitiĂ© et la crise de couple.
Le foisonnement des thĂšmes, de l’universel Ă  l’intime paraĂźt vain et provoque malheureusement un peu d’ennui.
Seules les pages autour d’Hiroshima et de Nagasaki apportent sentiments et Ă©motion..

Paolo Giordano (nĂ© le 19 dĂ©cembre 1982 à Turin) est un écrivain italien contemporain. En 2008, le prestigieux prix Strega lui est attribuĂ© pour son premier roman, La Solitude des nombres premiers, dont il est le plus jeune laurĂ©at. Paolo Giordano vit seul à San Mauro Torinese dont il est originaire. Son pĂšre est gynĂ©cologue et sa mĂšre enseignante d’anglais. DiplĂŽmĂ© au lycĂ©e public scientifique « Gino Segré », Ă  Turin, il prĂ©sente une thĂšse en physique des interactions fondamentales Ă  l’universitĂ© de Turin, oĂč il Ă©tudie les propriĂ©tĂ©s des quark bottom.

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