
Voici un roman qui m’a perdu. C’est dĂ©licat de dire cela quand il s’agit d’un Ă©crivain qui a reçu en 2021 le Prix Nobel. et pourtant je n’ai pas accrochĂ© au rĂ©cit d’ Abdulrazak Gurnah.
Je suis restĂ© surs les bords de ce livre. A aucun moment je n’ai rĂ©ussi Ă m’inscrire dans le rĂ©cit qui est proposĂ©.
Pourtant ce rĂ©cit devait ĂȘtre intĂ©ressant et attachant. IntĂ©ressant par la dĂ©nonciation du colonialisme britannique en Afrique de l’Est. Abdulrazak Garnah est tanzanien, nĂ© Ă Zanzibar et c’est dans ces pays et en Angleterre que se dĂ©roule l’action de son roman.
Roman écrit en 2001.
Un jour de 1994 Saleh Omar dĂ©barque Ă Londres afin de demander l’asile. Pour des raisons que l’on apprendra plus tard il se prĂ©sente Ă la douane avec un faux passeport au nom de Mahmud.
Par un concours de circonstance le fils du vrai Mahmud va apprendre que quelqu’un a profitĂ© de l’identitĂ© de son pĂšre.
Ils vont se rencontrer et se raconter leurs vraies histoires.
Rien de bien compliquĂ© dans le « scĂ©nario » et pourtant je me suis perdu entre les personnages , les lieux.
Impossible de me raccrocher. Un sentiment de confusion dans l’Ă©criture et les personnages.
Le Times dit pourtant en quatriĂšme de couverture : « On ose Ă peine respirer en lisant ce livre, de peur de briser la magie. «
Je n’ai malheureusement trouvĂ© aucune magie dans la lecture du roman. J’Ă©tais plutĂŽt perdu dans un labyrinthe .

Abdulrazak Gurnah1, né le 20 décembre 1948 à Zanzibar, est un romancier tanzanien écrivant en anglais et vivant au Royaume-Uni. Ses plus célÚbres romans sont Paradise (1994), présélectionné pour le Booker et le Whitbread Prize, Desertion (2005) et By the Sea (2001), présélectionné pour le Booker et pour le Los Angeles Times Book Prize2.
En 2021, il reçoit le prix Nobel de littĂ©rature pour son Ćuvre mettant en lumiĂšre le colonialisme et, selon le comitĂ© Nobel pour « son rĂ©cit empathique et sans compromis des effets du colonialisme et le destin des rĂ©fugiĂ©s pris entre les cultures et les continents »3