
Uchronie : RĂ©cit d’Ă©vĂšnements fictifs Ă partir d’un point de dĂ©part historique..
Ce roman de Jean Marie Rouart en est une. Ils voyagĂšrent vers des pays perdus prend comme postulat de base la rĂ©action du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, installĂ© Ă Londres, alors qu il apprend le 11 Novembre 1942 que le marĂ©chal PĂ©tain est arrivĂ© Ă Alger Ă bord d’un avion militaire. Les Allemands ayant rompu la convention d’armistice en franchissant la ligne de dĂ©marcation, PĂ©tain a dĂ©cidĂ© de gagner Alger et de se mettre sous la protection des AmĂ©ricains.
Pétain revient dans le jeu, la France Libre de De Gaulle est groggy.
Voici le point de départ de cette uchronie.
Point de départ intéressant, stimulant.
Récrire la destinée de Pétain, mais surtout celle de la France Libre et de De Gaulle. Un véritable chamboule tout !
J’en salivais d’avance. Comment Jean Marie Rouart allait il insufflĂ© un grand souffle romanesque et trouver une porte dĂ©robĂ©e sur l’Histoire.
Las ! Ce roman n’est qu’un pĂ©tard mouillĂ©. Aucune jubilation Ă suivre De Gaulle et ses acolytes Aron – Kessel- Derrida- Druon , de l’Angleterre au Cap Nord ou encore de Moscou au Steppe d’Asie Centrale.
Tout ce voyage accompagnĂ© de belles femmes, de discussions de salon, d’amants, d’amantes et d’amours suaves.
Jean Marie Rouartde m’avoir fait n’oublie pas de faire du name dropping dans chaque chapitre et comme ils sont courts cela revient souvent !
La quatriĂšme de couverture nous interroge sur certaines Ă©nigmes troublantes de la RĂ©sistance et de la Collaboration mais aussi sur l’Ă©nigme du temps qui fait l’Histoire et dĂ©fait les amours.
J’ai bien lu les 312 pages du roman. Je vous avoue que je cherche encore la rĂ©alitĂ© de ces Ă©nigmes.
Ce roman doit sĂ»rement avoir un public. Un Ă©crivain de l’AcadĂ©mie Française doit avoir un lectorat.
Je n’en fait pas parti.

Jean-Marie Rouart, nĂ© le 8 avril 1943 Ă Neuilly-sur-Seine, est un romancier, essayiste et chroniqueur français. Il est membre de l’AcadĂ©mie française depuis 1997.
AprĂšs avoir regardĂ© la video ci dessus , je ne peux que redire : J’ai bien lu les 312 pages du roman. Je vous avoue que je cherche encore la rĂ©alitĂ© de ces Ă©nigmes.
allĂ©chĂ©e par ses passages Ă la TV, je l’avais notĂ© pour dĂ©couvrir enfin l’univers de Rouard, mais vu ton enthousiasme il va attendre đ
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