
Nous sommes dans les années 1970 à Aix en Provence. Agnès et Bruno catholiques convaincus ont 3 filles : Sabine, Hélène et Mariette. Ils vivent modestement dans un appartement. Avec le seul salaire de Bruno instituteur.
Nous allons suivre l’évolution de ces cinq personnages entre 1970 et l’arrivée au pouvoir de François Mitterand.
Sabine sera la première à quitter le cocon familial pour monter à Paris , tenter une carrière dans le théâtre.
Hélène la suivra quelques années plus tard pour faire des études de biologie. Hélène passé la majorité de ses vacances chez la soeur de sa mère, Michelle, ainsi que chez son oncle David.
Celui ci est un notable , industriel, ayant pignon sur rue à Neuilly sur Seine, Villers sur Mer ou encore Jersey.
Enfin Mariette, nettement plus jeune que ces deux soeurs et de santé fragile ( asthme ) vit chez Papa et Maman à Aix en Provence.
Les histoires personnelles de chacun et chacune seront traversées par les grands changements sociétaux et politiques de cette décennie.
Véronique Olmi à choisi en priorité le prisme de l’émancipation féminine.
Du procès de Gabrielle Russier ( professeur qui aimait un de ses élèves et qui s’est suicidée ) à Gisèle Halimi et Simone Veil, Véronique Olmi nous rappelle ce qu’était le combat des femmes pour l’avortement, la pilule, le Planing Familial et l’émancipation sociétale.
Chacune à sa façon va être confrontée à cette émancipation et cette liberté.
Liberté sexuelle, religieuse, politique.
Les évasions particulières vont nous narrer les chemins, parfois de traverse, que vont suivre Agnès, Sabine, Hélène, Mariette mais aussi Bruno et quelques amoureux et soupirants : Mathieu, Arthur et Joël .
Malheureusement cette fresque sur une décennie n’a pas la flamme, la force de nous transporter.
Je suis resté à côté des personnages et à la sortie du roman je ne peux pas dire qu’un personnage m’ait transcendé.
Bien qu’ayant eu entre 20 et 30 ans à l’époque du roman j’imagine mal certaines situations concernant Bruno. ( je n’en dis pas plus pour garder l’intérêt du roman ). Il me semble impensable qu’il ne fut pas au courant.
Hormis ce manque de flamme et de réalisme parfois, Les Évasions particulières reste un roman très agréable à lire.
Il nous rappelle que l’émancipation de la femme et le féminisme sont toujours fortement et douloureusement d’actualité.
Il nous rappelle et nous questionne sur nos consciences.
Au début des années 80, un espoir des promesses se levaient.
Que sont ils devenus.

En 2012, elle crée avec Anne Rotenberg et Michèle Fitoussi, le festival de théâtre « Paris des Femmes » qui a lieu chaque année au théâtre des Mathurins et dont les textes sont édités à L’avant-scène théâtre6.
Elle a créé et dirigé le comité de lecture du théâtre du Rond-Point. À la demande de Laure Adler, elle a produit et animé une émission sur France Culture, C’est entendu !7. Elle a participé, en tant que chroniqueuse, à plusieurs numéros du magazine télévisé Avant-premières, produit par Rachel Kahn.
En 2017, pour Bakhita, dédié à la sainte éponyme Joséphine Bakhita8, elle reçoit le prix du roman Fnac et le Prix Patrimoines BPE9. Le roman était finaliste du Prix Goncourt10, du Prix Goncourt des lycéens11 et du prix Femina12.
il est en pense-bête dans ma PAL et risque d’y rester…
j’aime assez le style de Véronique Olmi, mais pas tous ses romans…
J’ai adoré « Bakhita » 🙂
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Laissez lui tout de même une chance d’éviter la poussière de votre PAL !
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