
Tout d’abord merci Ă Â Babelio et aux Ăditions Meo pour l’envoi du roman  El Curandero de Paul Vanderstappen dans le cadre de la Masse Critique.
El Curandero est un premier roman initiatique et étrange.
Roman court, il se situe entre 2005 et 2015 de part et d’autre de l’Atlantique, de la Belgique au Chili.
El Curandero signifie celui qui soigne, celui qui se soigne.
Et effectivement le roman est une quĂȘte de sens, une quĂȘte de soi.
Le narrateur a un vĂ©cu, une histoire qu’il porte mais qu’il n’arrive pas Ă exprimer
Cette histoire est en lien avec un deuil qui réveille des événements antérieurs et fait resurgir des fantÎmes enfouis mais non oubliés
Cette rĂ©surgence de souvenirs va entraĂźner le narrateur de Belgique au Chili et plus particuliĂšrement Ă Â Valparaiso à la rencontre de personnages rĂ©els et d’autres dont on ne sait la rĂ©alitĂ©.
A chacun de rentrer ou non dans cette histoire. le cÎté parfois didactique ( Les entretiens avec le psychiatre ) et une certaine lenteur dans le récit  ne facilite pas toujours la narration.
SĂ»rement le fait d’un premier roman.
Reste des personnages étonnants ( Louisa- Gabriel ), des lieux de poésie comme La Sebestiana, maison de Pablo Neruda et Valparaiso.
Et Valparaiso, ce port mythique sur le Pacifique. Port du bout du monde oĂč sont passĂ© tant de voyageurs, d’Ă©crivains et de baroudeurs.
 Un lieu qui correspond bien Ă la quĂȘte de sens et Ă la quĂȘte de soi.
En définitif un roman pour lequel il faut accepter de se laisser embarquer pour un voyage intérieur, une atmosphÚre.
Comme vous le constater par ce billet, j’ai embarquĂ©. Ce ne fut pas toujours Ă©vident, je me suis dĂšs fois perdu, j’ai un peu rĂąlĂ© sur un style simple, des facilitĂ©s, mais j’ai Ă©tĂ© au bout du voyage. J’ai accostĂ© et j’ai laissĂ© infuser cette lecture quelques jours.
Et bien au bout de quelques jours il reste une petite musique, une évanescence.
Alors on embarque ! Oui. Non. A vous de voir !
Paul Vanderstappen est formateur d’Ă©ducateurs et de logopĂ©des ( orthophoniste en Belgique )