Toutes blessent,la derniùre tue de Karine Giebel. Pocket.💛💛💛

Toutes blessent la derniĂšre tue  par Giebel

Vulnerant omnes, ultima necat
at eae quq ad vos consumpsi me delectaverunt.
Toutes les heures blessent, la derniĂšre tue
Mais j’ai aimĂ© celles passĂ©es auprĂšs de vous.
Cette citation latine qui donne le titre au roman de Karine Giebel résume à la perfection ce gros polar de plus de 700 pages.
C’est le premier roman de Karine Giebel que je lis et je remercie Pocket et Babelio de me l’avoir proposĂ© dans le cadre de la Masse Critique PrivilĂšge.

C’est un roman dur , noir avec une accumulation de moments de violence.
Mais ce n’est surtout pas que cela.
L’Ă©criture de Karine Giebel est prĂ©cise , rapide comme peut ĂȘtre la violence.
La lecture des 700 pages est prenante et il est difficile de quitter le livre . on aimerait pouvoir le lire d’une seule traite.
Karine Giebel s’appuie sur un fait de sociĂ©tĂ© : l’esclavage moderne, pour dĂ©filer la trame de son roman.
Cette violence initiale qu’est l’esclavage irrigue le livre et chacun des personnages hormis Tama petite fille esclave en ce monde.
Aucun des personnages n’est caricatural, la violence de chacun a une raison d’ĂȘtre.
Dans ce panier de crabes Tama va vivre , survivre , se rebeller , se libérer.
Et pour Tama , Izri , Gabriel , Tayri et Lahna ( Lana) toutes les heures blessent la derniÚre tue , Mais Tama , Izri, Babriel , Tayri et Lahna ( Lana) ont aimé celles passées auprés de vous .
le roman est noir mais l’humanitĂ© arrive Ă  poindre.

Tout cela dit , Lire un livre de Karine Giebel reste une expérience, pas toujours simple. La confrontation continue à la violence reste difficile surtout quand elle touche les enfants.
Il me semble que cette expérience restera unique.
Il y a tant d’autres livres Ă  dĂ©couvrir et Ă  aimer.

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