Celle-qui-sait-les-herbes de marc Graciano. Le Tripode. đŸŸ©đŸŸ©â—Œïžâ—Œïžâ—Œïž

Celle-qui-sait-les-herbes

Marc Graciano

Le Tripode

ISBN :  978-2-37055-467-3 Août 2025

150 pages

Lecture et impression contrastĂ©es pour la lecture du dernier livre de Marc GracianoCelle-qui-sait-les-herbes.

Le sujet avait retenu mon attention : des temps immĂ©moriaux, sĂ»rement des territoires arctiques et une vieille chamane, Celle-qui-sait-les-herbes, qui veut transmettre son savoir Ă  un disciple lors d’un grand voyage initiatique.

L’Ă©criture, les longues phrases, le choix des mots, la mĂ©ticulositĂ© des descriptions m’ont dans un premier temps entraĂźnĂ© dans ses atmosphĂšres arctique et chamanique. Et puis la lecture, le choix des mots sont devenus un exercice de style. L’histoire de transmission et le voyage se perdaient petit Ă  petit derriĂšre le vocabulaire trĂšs recherchĂ©, la circonlocution des phrases et l’emploi constant des conjonctions de coordination. À cela s’ajoutait un manque d’Ă©motion et d’empathie autour des personnages.

Et toutes ces impressions mitigĂ©es se sont concentrĂ©es sur la fin du livre. Une fin du livre trĂšs rapide avec le besoin d’expliquer. Mais pourquoi vouloir expliquer des ressentis, une transmission. Le sentiment que l’auteur pense que ces lecteurs manquent d’intelligence du cƓur et d’Ă©motion. et de repenser qu’effectivement le livre de Marc Graciano est un exercice de style.

Déception.

Marc Graciano est un écrivain français nĂ© en Dordogne le 14 fĂ©vrier 1966. Marc Graciano publie en 2013 son premier roman, LibertĂ© dans la montagne, en lequel Fabienne Pascaud voit « un texte envoĂ»tant comme une hypnotique litanie, toute de mots rares et vieux, de rĂ©pĂ©titions et d’Ă©nigmes, de merveilleux et d’effroi ».

À propos de son deuxiĂšme roman, Une forĂȘt profonde et bleue, Thomas StĂ©landre note dans Le Nouveau Magazine littĂ©raire : « On ne sait si on est parachutĂ© au Moyen Âge ou dans un monde mythique, mais l’on est d’emblĂ©e saisi par la beautĂ© de dĂ©cors sauvages et un dĂ©filĂ© de scĂšnes sans dialogues, dĂ©crites avec un soin extrĂȘme »

Laisser un commentaire