Au loin, quelques chevaux, deux plumes. Jean Louis Milesi. Les Presses de la CitĂ©. 💛💛💛💛

Au dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle , un photographe de la bonne sociĂ©tĂ© de Seattle, ouest des Etats-Unis sillonnait les plaines de l’Arkansas et du Minnesota afin de pouvoir photographier la danse de la pluie chez les Indiens. Il ne fallait plus perdre de temps car ces Indiens, les Sioux, commençaient Ă  vivre dans des rĂ©serves et leurs rites disparaissait peu Ă  peu.
Ce photographe s’appelait Edward S Curtis. Il a toute sa vie durant photographier les Indiens afin de les rendre visibles et vivants.
Ces photos sĂ©pia de portraits d’Indiens ont fait le tour du monde et donnĂ© lieu Ă  des expositions magnifiques.
Jean Louis Milesi , l’auteur de livre , est avant tout un scĂ©nariste de films. Il est le scĂ©nariste attitrĂ© de Robert GuĂ©diguian. Il est l’auteur des scĂ©narios de Marius et Jeannette, Les neiges du Kilimandjaro.
Au loin quelques chevaux, deux plumes est une fiction autour de la vie Edward S Curtis. Ce n’est pas sa biographie mais un instant de sa vie au dĂ©tour de l’annĂ©e 1900.
S’appuyant sur des faits et personnages rĂ©els ( la pendaison de Mankato – Princesse Angeline -Merril Gates – Association Aux amis de l’Indien ) Jean Louis Miles nous invite Ă  suivre Edward S Curtis sur la piste des Sioux.
Et plus particuliĂšrement Mika Ohiteka. A travers l’histoire de Mika c’est une histoire universelle qui va apparaitre : la perte des terres – les rĂ©serves – l’invisibilitĂ© d’un peuple – la lutte mais aussi la sĂ©grĂ©gation.
Edward S Curtis Ă©tait parti pour photographier les Indiens. Les photographiera t il ? Est ce le plus important.
Au loin il y aura toujours quelques chevaux et deux plumes.
Roman plein d’humanitĂ© qui capte un moment, un lieu tel qu’il est et qui peut ĂȘtre ,par la grĂące de la photographie redonnera naissance.

Edward Sheriff Curtis, nĂ© le 16 fĂ©vrier 1868 prĂšs de Whitewater et mort le 19 octobre 1952 Ă  Whittier, est un photographe ethnologue amĂ©ricain1.

Il a Ă©tĂ© l’un des principaux anthropologues sociaux des AmĂ©rindiens d’AmĂ©rique du Nord2 â€” et de l’Ouest amĂ©ricain â€” laissant trace d’Ă©crits, d’enregistrements sonores des chants indiens1 et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de maniĂšre non exhaustive, il a entrepris l’inventaire photographique d’AmĂ©rindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui Ă©tait estimĂ©e Ă  plus d’un million d’individus au xviiie siĂšcle, avait chutĂ© aux alentours de 40 000 lorsqu’il lança son projet.

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