
Le procÚs des rats est un roman étrange et confus.
Charles Daubas nous entraĂźne en 1510 entre Bourgogne et Morvan Ă Autun. Autun haut lieu religieux et mĂ©diĂ©val. Son Ă©vĂȘchĂ© en fait foi.
En cette annĂ©e 1510 , les cultures ont Ă©tĂ© ravagĂ©es par une cohorte de rats et la peur de la peste s’immisce rapidement entre les remparts d »Autun.
Comme cela se faisait au Moyen Ăge, un procĂšs contre les rats est intentĂ©. Dans le rĂŽle de l’accusateur, l’Ăglise , dans le rĂŽle du dĂ©fenseur, l’avocat Chasseneuz .
Ce procĂšs qui tient lieu de titre et de quatriĂšme de couverture n’est pas le centre du roman. On en parle au dĂ©but, on en parle Ă la fin. Une autre histoire fait vivre de façon confuse le roman : l’histoire de Jean Mortagne dit Caboche, boucher-Ă©leveur , et de quelques enfants vivant dans la forĂȘt et aux prises avec une ourse et d’autres animaux.
La superposition de ces deux histoires rend pour le moins le roman peu cohérent.
Bien que court ( 150 pages ), le roman paraĂźt fastidieux et le but recherchĂ© par l’auteur est loin d’ĂȘtre perceptible.
Je n’ai malheureusement trouvĂ© aucune philosophie, aucune poĂ©sie dans cette lecture.
Je pensais que serait développé une réflexion sur le pouvoir des hommes, des animaux. Quelle place donne t on à chacun..
Le procĂšs des rats reste Ă faire.
