
Ce roman Indigo est une vĂ©ritable dĂ©ception. Une fois que l’on a dit Qu’Indigo est la couleur bleue sombre des vĂȘtements indiens ou encore la couleur d’un ciel orageux indien , on pense avoir tout dit .
Et bien non car il y a encore le jeux de mots Indigo
et Inde I go !.
VoilĂ vous savez forcĂ©ment que l’action du roman ce passe en Inde. Plus particuliĂšrement en Inde du Sud entre Tamil Nadu et KĂ©rala.
Dans cette partie sud de l’Inde l’Alliance Française a organisĂ© un festival culturel pendant 8 jours.
Quatre français , deux hommes et deux femmes viennent y participer.
Ils sont écrivains ou réalisateurs.
A ces quatre personnages s’adjoint GĂ©raldine qui organise ce festival pour l’Alliance Française.
Chacun est venu en Inde avec son petit baluchon de questions existentialistes, de fantasmes sexuels, de vernis occidental.
Et pendant tout le roman , passant de l’un Ă l’autre au grĂ© des chapitres, Catherine Cusset va dissĂ©quer les questionnements de ces Bobos en Inde.
Contrairement Ă ce qu’affirme la quatriĂšme de couverture, Catherine Cusset ne nous fait pas dĂ©couvrir une humanitĂ© complexe, tourmentĂ©e et captivante.
Je n’ai trouvĂ© aucune empathie pour un quelconque personnage de ce roman et ils ne me laisseront aucun souvenir.
MĂȘme pas le souvenir de l’Inde du Sud qui n’est qu’un prĂ©texte aux aventures artificielles des personnages.
Quel dommage.