
Nous, l’Europe banquets des peuples est de la mĂȘme veine que de Sang et de lumiĂšre. Indignation, colĂšre, passion ,la violence du verbe, le tout au service d’une poĂ©sie Ă©pique.
Il m’est difficile d’ĂȘtre objectif avec la poĂ©sie ou la prose de Laurent GaudĂ©tellement je la trouve juste Ă©prise d’un souffle incandescent,
J’ai offert ce livre Ă l’une de mes filles en lui Ă©crivant un petit texte sur la page de garde.
Ce sera ma chronique / critique de Nous, l’Europe banquets des peuples
Par dessus les Flandres
Et jusqu’au cours du RhĂŽne
Le banquet de l’Europe est une nĂ©cessitĂ©
Depuis 4 gĂ©nĂ©rations l’Europe Ă survĂ©cu Ă Â la fin de l’Ăšre industrielle,
A une soif coloniale qui a découpé des territoires comme un damier
A La cruauté de deux guerres mondiales qui ont laminé les hommes,
A l’idĂ©e qu’il pouvait y avoir des hommes infĂ©rieurs
A La construction d’un mur
A des dictatures sur les terres portugaises, espagnoles, grecques.
L’Europe est revenu de tout malgrĂ© sa Technocratie,
Malgré sa difficulté à entendre les peuples
Elle continue Ă mal entendre
A mal entendre le ressac de la Méditerranée
A mal entendre le souffle des Européens.
Les nationalistes parlent Ă ses frontiĂšres
Et pourtant l’Europe n’a jamais Ă©té aussi nĂ©cessaire pour Ă©clairer le monde
Alors n’ayons pas peur des utopies, du partage, de l’invention, des colĂšres salvatrices.
C’est Ă cette gĂ©nĂ©ration , la vĂŽtre mais aussi encore un peu la nĂŽtre,
D’emporter notre Europe dans un fracas d’idĂ©es et de rĂȘver plus grand.
Festoyez au Grand banquet des peuples.