Exit le fantîme de Philip Roth. Gallimard💛💛💛

Exit le FantÎme par Roth

 

PremiĂšre expĂ©rience de lecture d’un livre de Philip Roth. Suite Ă  son dĂ©cĂšs j’ai lu et vu un certain nombre d’article prĂ©sentant son oeuvre ainsi que les grandes obsessions de Philip Roth. J’ai vu tout particuliĂšrement l’ interview qu’avait fait François Busnel dans le cadre de son Ă©mission spĂ©ciale de la Grande Librairie.
Le personnage anti conventiel ,pour le moins,de Philip Roth m’a interpellĂ©.
J’ai donc fait le saut et par l’intermĂ©diaire de ma mĂ©diathĂšque je me suis procuré Exit le fantĂŽme .
Dans ce livre j’ai retrouvĂ© toutes les grandes obsessions de Philip Roth , la belle New York , et les nettement moins beaux RĂ©publicains autour de George Bush entre le 11 Septembre 2001 et l’invasion de l’Irak en 2004 .
Le double de Philip Roth , Nathan Zuckerman, écrivain de son état, vit seul
retiré du monde dans le Massachussetts depuis 10 ans. Durant cette période il a du combattre et vaincre un cancer de la prostate .
C’est pour cette raison qu il revient momentanĂ©ment sur New York afin de subir une opĂ©ration qui devrait faire disparaĂźtre son incontinence.
Durant ce sĂ©jour New Yorkais, Nathan Zuckerman va faire des rencontres inattendues. D’abord une vieille dame Amy Belette, qu’il a connu dans sa jeunesse, Richard Kliman un jeune Ă©crivain arriviste et puis surtout un jeune couple d’Ă©crivains qui veulent Ă©changer leur appartement new yorkais contre une maison perdue loin de tout.
Et Nathan Zuckerman va avoir un ultime coup de foudre pour Jamie la jeune femme du couple
A travers tous ces personnages vont se rencontrer, se percuter toutes les obsessions de Philip Roth:
La peur de vieillir, la virilitĂ© ,le dĂ©sir , la femme, le sexe le besoin de s Ă©loigner de tout et puis la judeite et encore l’AmĂ©rique des RĂ©publicains
C’est du Philip Roth pur jus. C’est sombre, dĂ©senchantĂ© et Ă©crit avec une simplicitĂ© qui dĂ©montre le talent de l’Ă©criture.
Mais le cÎté sombre, la vieillesse est un naufrage et je me retire du monde me laisse une impression mitigée.
Ce pessimisme assumĂ© et irradiant les hommes et le monde ne peut ĂȘtre qu’une vision parcellaire.
J’ai du mal Ă  rĂ©sumer l’homme Ă  ce qu’il a entre les jambes ! Que ce soit son identitĂ©, oui ; que cela mĂšne sa vie et le monde:non.

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