
Regardez nous danser est le deuxième volet de la trilogie le pays des autres.
Dans cette trilogie Leila Slimani nous raconte la saga de la famille Belhadj. Dans le premier tome intitulé la guerre nous faisions la connaissance d’Amine, jeune marocain envoyé en France et en Alsace pendant la Seconde guerre mondiale. .Il rencontra Mathilde et celle ci le suivit au Maroc où ils fondèrent une famille et une entreprise agricole.
Nous retrouvons cette famille avec ces enfants , Aicha et Selim en 1968.
Amine a fait de son domaine une entreprise florissante. Amine appartient à la nouvelle bourgeoisie dominante , proche de la royauté.
Aicha a fait ses études de médecine à Strasbourg et vit sa vie entre ses deux cultures.
Lors de la chronique du premier tome j’avait écrit ceci :
J’ai ressenti dans ce roman comme une volonté de la part de Leila Slimani de ne pas prendre parti et de mettre tout le monde dos à dos afin de ne froisser personne et permettre la mise en place ce cette saga familiale.
Tout est ébauché mais sans véritable profondeur.
Pourtant que de thèmes porteurs ! La place de la femme dans la société marocaine, la marche vers l’indépendance, la construction d’un couple mixte, le lien au colonisateur.
J’espérais , les personnages installés, que le deuxième tome approfondirait les différents thèmes.
Malheureusement, j’ai le même ressenti que lors de la lecture du premier tome. Beaucoup de thèmes abordés comme si il fallait cocher les cases : la royauté, le pouvoir, la corruption, les attentats etc…
Bien évidemment ces évènements ont fait le Maroc et les Marocains.
Mais je trouve que Leila Slimani n’approfondi pas ces événements à la lumière de ces personnages.
Par contre Leila Slimani nous montre des femmes magnifiques , combattantes, libres et sensuelles.
Ces femmes qui me feront lire la fin de cette trilogie ou plutôt saga

Après son baccalauréat, obtenu au lycée français Descartes à Rabat en 1999, elle vient à Paris en classes préparatoires littéraires au lycée Fénelon. Elle sort ensuite diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris. Elle s’essaye un temps à la comédie (Cours Florent) puis choisit de poursuivre ses études à l’ESCP Europe pour se former aux médias. De 2008 à 2012, elle est engagée au magazine Jeune Afrique avant de se consacrer à l’écriture littéraire mais continue des piges pour le journal.